L’allocation de soutien familial est une prestation versée par la CAF (caisse d’allocations familiales) ou la MSA (mutualité sociale agricole) à son allocataire qui, soit élève seul son enfant, soit a recueilli un enfant, et ce qu’elle vive seule ou en couple. L’ASF n’est pas une allocation soumise à conditions de ressources, mais uniquement selon la composition du foyer et le degré d’absence du ou des parents. Toutes les explications en détail, et montant de l’allocation de soutien familial en 2016, dans cette fiche.
Sachez que vous pouvez également consulter avoir plus d'informations sur l'allocation de soutien familial et vos démarches envers la CAF (allocations familiales, logement, etc.) en appelant ce numéro :
Quelle que soit la situation personnelle de l’allocataire, pour prétendre au bénéfice de l’allocation de soutien familial celui-ci doit tout d’abord résider en France. Le titre de résident français aux yeux de la loi s’entend pour les personnes possédant leur résidence principale sur le territoire national, et y séjournant au moins six mois, ou 180 jours, par an.
Autre condition pour bénéficier de l’ASF, l’enfant qui est concerné par la demande doit être âgé de moins de 20 ans, et son salaire, s’il travaille, ne doit pas dépasser le montant mensuel net de 893,25 €. Enfin, l’allocataire doit pouvoir apporter la preuve qu’il subvient bien aux besoins de l’enfant et de son éducation, que celui-ci travaille ou non.
Pour un père ou une mère qui élève seul son enfant, le bénéfice de l’ASF est un droit d’office. De même, si l’un des parents est décédé, ou si l’un des parents n’a pas reconnu l’enfant à la naissance, le parent qui assure l’éducation de l’enfant bénéficie automatiquement de l’ASF.
Dans le cas où l’un des parents ne participe plus à l’entretien de l’enfant pendant une durée de deux mois consécutifs, l’ASF peut être versée. S’il s’agit d’une séparation donnant droit à une pension alimentaire, et que cette obligation n’est pas assurée, alors la perception de l’ASF donne droit à la CAF ou la MSA d’engager une action judiciaire à l’encontre du parent en faute.
L’allocation de soutien familial se présente sous la forme d’un forfait dont le montant est de :