Comment optimiser son tjm en portage salarial sans perdre en compétitivité ?

L’équilibre subtil du TJM en portage salarial

Définir son TJM (taux journalier moyen) est le premiers des casse tête pour tous les freelances, ils vous le diront (qu’ils soient en portage salarial ou non d’ailleurs). Suis-je trop cher, pas assez, dans la moyenne ? Vais-je rater un projet avec ce TJM ? Autant de questions que tout entrepreneur s’est déjà posé…

C’est donc une étape compliquée, car c’est ce chiffre qui va permettre non seulement de couvrir les frais courants mais aussi d’assurer sa rentabilité personnelle. Trop bas, et l’on risque de brader ses services ; trop haut, et les clients potentiels pourraient hésiter.

La clé réside dans cet art de l’équilibre. Il importe de comprendre que le calcul TJM portage ne s’arrête pas seulement à la somme qu’un professionnel espère gagner. Il intègre diverses composantes : les charges sociales et fiscales inhérentes au statut de porté, mais également les périodes éventuelles de non-activité. Tout cela doit être soigneusement calculé pour atteindre une optimisation des revenus satisfaisante sans sacrifier son positionnement sur le marché.

Tjm et portage salarial : ce que vous devez réellement intégrer dans vos calculs

Le calcul du TJM ne correspond pas uniquement à ce que vous allez toucher en termes de salaire, nous en avons suffisamment parlé ici. En portage salarial, plusieurs éléments doivent impérativement entrer en ligne de compte pour définir une stratégie tarifaire judicieuse. Premièrement, il existe les charges incompressibles telles que la cotisation patronale ou salariale que prélèvent les sociétés de portage. Ces éléments sont essentiels car ils impactent directement votre marge et, par extension, votre capacité à augmenter le TJM.

D’autres variables comme les congés prévus, les jours fériés ou les formations personnelles peuvent influencer cette équation. Chaque journée travaillée doit pouvoir amortir celle où aucune prestation n’est délivrée. De plus, il est crucial de considérer l’investissement dans les compétences professionnelles afin d’alimenter vos cessions futures. Une capacité d’évolution continue contribuera à consolider votre réputation et, par ricochet, facilitera la justification d’un taux horaire ou journalier plus élevé.

Valorisation de l’expérience et expertise sectorielle

Outre les coûts directs liés au portage salarial, la valorisation de l’expérience joue énormément. Un expert reconnu dans un domaine prisé pourra, par exemple, sortir des sentiers battus et fixer un tarif au-dessus de la moyenne du secteur. Mettre en avant ses compétences spécialisées et les résultats obtenus par le passé constitue alors un levier pour justifier un TJM ambitieux.

Investir dans de nouvelles certifications ou participer à des conférences contribue également à renforcer cette image de spécialiste. Cette démarche ajoute une valeur perceptible à chaque mission acceptée, octroyant ainsi une légitimité dans l’augmentation du TJM. En ce sens, l’apprentissage continu est bel et bien un investissement stratégique pour l’avenir.

La nécessité d’étudier son marché : à quoi ressemble un tjm réaliste ?

Avant de fixer de manière définitive son TJM, vous pouvez aussi examiner le marché dans lequel on évolue. Les normes salariales varient considérablement selon les secteurs et même les zones géographiques (Paris VS province notamment). Ainsi, certaines branches professionnelles tolèrent facilement des tarifs plus rémunérateurs, surtout lorsque la demande dépasse l’offre (c’est le cas du SEO par exemple).

N’hésitez pas pour cela à solliciter des confrères ou d’autres consultants évoluant sur votre marché, pour connaître leur positionnement, et les subtilités du marché qui peuvent impacter le TJM.

Réduction des charges pour améliorer la rentabilité

Pour ceux qui veulent optimiser leur TJM, vous avez aussi la possibilité de réduire les charges associées à votre activité professionnelle. Plusieurs solutions s’offrent à vous : réduction des charges de portage, mutualiser l’usage de certains outils, déductions fiscales adaptées… L’idée étant de conserver un maximum de revenu net sans diminuer la facture initiale.