Calculatrice scientifique en ligne

La définition de la calculatrice scientifique

La calculatrice scientifique fait partie de la famille des calculateurs. Cet appareil électronique est doté en interne, et dès sa conception, de plusieurs applications utiles dans les domaines scientifiques. La calculatrice scientifique offre nombre de possibilités comme :

• l’accès aux fonctions trigonométriques usuelles : ces fonctions qui se basent sur la valeur de la mesure d’angle afin de permettre l’étude des polygones, des triangles et des cercles. Les trois fonctions les plus plébiscités dans la trigonomètrie usuelle sont le sinus, le cosinus, et la tangente (mais celle liste n’est pas exhaustive et regroupe aussi la cotangente, la sécante, la cosécante, l’exsécante, le sinus verse, la haversine,…). Les fonctions trigonométriques sont aussi utiles pour définir les fonctions hyperboliques.
• le calcul de logarithmes : le logarithme est la puissance d’un nombre réel à laquelle la base du nombre doit être élevée pour le calcul de ce même nombre. Pour exemple, le logarithme de 10 000 en base de 10 est 4, car 10 000 correspond à 10⁴ (soit 10 x 10 x 10 x 10 ou 10 puissance 4). Le logarithme est indispensable en matière d’analyse mathématique en tant que fonction réciproque (application inverse) de la fonction exponentielle. Quant au logarithme complexe, il trouve ses applications dans les groupes cycliques et le cryptographie à clé publique.
• le tracé de graphiques.

La calculatrice scientifique permet donc d’aborder des calculs complexes et de résoudre des formules qui trouvent leur essence dans les base de calcul, sans utiliser, et c’est bien cela sa particularité, la notion algorithmique. En effet, la calculatrice scientifique ne doit pas être confondue avec la calculatrice programmable qui utilise la notion algorithmique, et peut mettre en œuvre plusieurs calculs appliqués sur les données. La calculatrice programmable a, par essence, la capacité matérielle de se doter d’un langage de programmation qui fait d’elle un membre de la grande famille des ordinateurs.

Pour la petite histoire, la première calculatrice scientifique de poche, la HP-35, a été commercialisée par la firme Hewlett-Packard le 4 janvier 1972. Elle utilisait la notion polonaise inverse.

La notion polonaise inverse

Véritable révolution dans le monde scientifique, la notion polonaise inverse a permis de s’adonner à des calculs en écrivant des formules arithmétiques sans aucune parenthèse, tout en conservant le caractère non ambigüe indispensable à la résolution d’une équation. A l’inverse de la notation polonaise, dévoilée par le mathématicien polonais Jan Lukasiewicz en 1920, la notation polonaise inverse présente les opérandes avant les opérateurs.

Par exemple, la formule : « 6 x (3 + 2) » s’écrit en notation polonaise inverse : « 3 (taper Entrée) 2 + 6 x ». Ou encore : « 6 (taper Entrée) 3 (taper Entrée) 2 (taper Entrée) + x ».

La calculatrice scientifique aux examens

Contrairement à ce que l’on pense parfois, la calculatrice scientifique est autorisée aux examens depuis la session du baccalauréat de 1980. Mais depuis l’année 2000, son utilisation est strictement réglementée par la circulaire 99-186. Vous ne pourrez malheureusement pas utiliser notre fabuleuse calculatrice scientifique lors de vos examens, car il est précisé que la machine doit marche de façon autonome, et sans aucun lien du type USB, Bluetooth, Wifi qui entraîne un lien vers l’extérieur de la salle d’examen (en dehors des examens, notre calculatrice scientifique se tient en permanence à votre disposition). Ainsi, téléphones, tablettes, et tout ce qui peut posséder un accès au Web est strictement interdit. Il n’est pas non plus possible de se prêter une calculatrice entre candidats. Attention, la calculatrice programmable n’est elle pas toujours autorisée.

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